L'Union européenne a investi 2 milliards d'Euros dans le graphène, en 2013

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cgelinas
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René Gaumont "LIBERTÉ @GaumontRene" a tweeté ce qui suit:

Incroyable dans le journal économique @elEconomistaes d’Espagne en 2013 il est dit que L’UNION EUROPÉENNE a investit 2 milliards d’euros dans le GRAPHÈNE et la recréation du CERVEAU HUMAIN sachant que les VACCINS contiennent de l’oxyde de GRAPHÈNE

Voici une traduction de cet article initialement publié, en espagnol.

22 janvier 2013


L’UE investit 2 milliards de dollars dans le graphène et la reconstitution du cerveau humain

L’Union européenne choisit deux projets de recherche qui bénéficieront du soutien économique le plus important accordé aux institutions académiques, comme l’a confirmé « Materia ». L’annonce officielle aura été faite le 28 janvier.

L’Europe recherchait deux projets scientifiques inspirants, qui provoquent des sauts de géant dans la recherche et le développement des nations. Sous le slogan Science au-delà de la fiction, ils ont conçu à Bruxelles de financer des projets comparables au programme Apollo qui a amené l’homme sur la Lune. Et après quatre ans de carrière entre de formidables propositions de science-fiction, l’UE a déjà choisi les deux consortiums qui bénéficieront du plus grand soutien économique accordé aux institutions académiques. Un programme visant à développer toutes les capacités du graphène et un autre pour recréer numériquement un cerveau humain dans toute sa complexité ont été choisis, a confirmé Materia, bien que l’annonce officielle ne soit pas faite avant le 28 janvier [2013]. Chacun disposera d’un chèque d’un milliard d’euros sur une décennie pour faire de la science-fiction une réalité qui profitera à tous les Européens.

Le choix du projet qui développera les utilisations du graphène est particulièrement propice à la recherche espagnole, gravement endommagée par les coupures. L’Espagne est le pays qui fournit le plus de groupes de travail, soit un total de 113, bien au-dessus des 78 qui travailleront depuis le Royaume-Uni et la France. Passer en revue les six centaines d’équipes de différentes universités et autres institutions participant à ce consortium donne une idée de la monumentalité du projet.

Le défi n’est pas petit. Le graphène, par ses caractéristiques particulières, est considéré comme le matériau de l’avenir et tant les entreprises que les organismes du monde entier le savent et travaillent pour être les premiers à exploiter chacune de ses potentialités. Grâce à la pluie de millions, cent par an, des systèmes de communication par fibre optique, des appareils électroniques autoalimentés, des rétines artificielles, des capteurs environnementaux et génétiques seront développés.

Les applications du graphène ne semblent pas avoir de fin et l’Europe se veut le fer de lance de ses progrès. Tant et si bien qu’avant même d’être élu par la Commission, des entreprises de la taille d’IBM, Nokia, Airbus, BASF, Texas Instruments et Samsung avaient déjà fait appel à ce consortium pour partager cette aventure technologique.

Connaître le cerveau comme jamais auparavant

Le Human Brain Project (HBP), qui vise à révolutionner l’étude de la médecine associée au cerveau grâce aux technologies de l’information, bénéficie également d’une participation espagnole importante. L’idée de base est d’utiliser le superordinateur pour simuler un cerveau humain complet. Au cours des premières phases du projet, toutes les informations ou simulations existantes sur le cerveau seront recueillies, des tissus et de la biologie moléculaire aux images recréées. De là, des modèles de plus en plus complexes du cerveau et de son travail seront développés. Pièce par pièce, jusqu’à reproduire toute sa complexité.

Au fur et à mesure que les objectifs seront achevés, il s’agira de porter les résultats dans trois directions d’application pratique. D’une part, élever les neurosciences à un nouvel échelon, reformulant les théories de l’esprit (il y a des départements de philosophie impliqués) jusqu’au rôle des gènes dans les capacités cognitives de chaque humain, en passant par le langage, les émotions et la même conscience.

D’autre part, il y a l’application médicale. Depuis le HBP, on veut aider à résoudre les maux de tête qui proviennent du cerveau et qui touchent un tiers des Européens et qui coûtent 800 millions d’euros par an: maux de tête, troubles du sommeil, maladie d’Alzheimer En connaissant parfaitement le fonctionnement du cerveau, on parviendra à diagnostiquer, prévenir et résoudre ces maladies plus facilement, en s’orientant en outre vers la médecine personnalisée.

En outre, démêler les mécanismes de l’ordinateur le plus sophistiqué aidera à créer de meilleurs ordinateurs, ce qui facilitera la lecture artificielle de l’intelligence humaine. Et de cette façon, il s’agit d’être plus efficace dans la manipulation informatique d’énormes quantités d’informations avec le minimum de dépenses, comme c’est le cas dans notre matière grise.

Critique de la science pharaonique

Avec cette élection, l’Europe laisse de côté d’autres grands projets pilotes qui ont déjà dépensé plusieurs millions d’euros pour tenter de démontrer leurs possibilités. La course a commencé avec 30 idées, mais à ce jour il ne restait que six en liste. L’un d’eux, FuturICT, voulait utiliser le superordinateur pour générer des modèles informatiques qui aideraient à anticiper les crises économiques, sociales et environnementales. Un autre, RoboCom, aspirait à développer des robots domestiques et à collaborer à des catastrophes naturelles. Guardian Angels, comme son nom l’indique, voulait aider de la technologie à éloigner les dangers quotidiens des humains. Enfin, une autre équipe (ITFoM) voulait réinventer l’avenir de la médecine

Le concours lancé par la Commission européenne vise à créer des partenariats entre les principales institutions académiques du continent pour travailler ensemble à la conception de phares des technologies émergentes et futures (FET Flagships). Cette structure a été conçue par la crainte de laisser la science fondamentale en dehors des grands investissements européens dans le développement et le financement devra être soutenu par le Conseil de ministres et le Parlement européen.

Plus tôt dans le mois, la revue Science a publié un article assez critique à l’égard de ce modèle qui vise à dépenser 2 milliards d’euros pour deux consortiums universitaires uniques, tellement d’argent qu’il peut entraîner des distorsions de dépenses pour justifier l’investissement.

Reste à savoir si tout l’argent se matérialisera. Les deux équipes gagnantes recevront un total de 108 millions au cours des 2,5 premières années; ensuite, jusqu’à 100 millions par an chacun. Mais la moitié est censée provenir des États membres et des institutions de recherche, et il n’est pas clair combien chacun livrera, l’article a assuré.

Le magazine cite le ministère allemand de l’Éducation et de la Recherche, qui assure qu’il ne décidera pas combien investir jusqu’à ce qu’il rencontre les élus. Il révèle également les critiques que reçoivent les projets eux-mêmes, parce qu’ils sont trop importants et parce qu’ils peuvent créer des lacunes de financement dans d’autres programmes dans leur propre domaine. Et il cite le responsable de l’initiative à Bruxelles, Wolfgang Boch: Avec l’élection finale, vous verrez combien l’UE est prête à risquer. Les Flagships n’ont pas été créés pour lancer deux projets, mais pour voir s’il s’agit d’un modèle de financement réalisable.


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Claude Gélinas . Administrateur . Éditeur
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