Discours de Javier Milei au FEM de janvier 2024

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cgelinas
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Jean Robin nous offre la version française du discours intégral du nouveau président de l'Argentine, Javier Milei, à Davos, le 18 janvier 2024.


La version originale (en anglais) de ce discours est ici:


Voici un extrait de son discours...

Par conséquent, si quelqu'un considère qu'il y a une défaillance du marché, je lui suggère de vérifier s'il y a une intervention de l'État. Et s'ils constatent que ce n'est pas le cas, je leur suggère de vérifier à nouveau, car il y a évidemment une erreur. Les défaillances du marché n’existent pas.

Un exemple des soi-disant défaillances du marché décrites par les néoclassiques est la structure concentrée de l’économie. À partir de 1800, avec une population multipliée par 8 ou 9, le PIB par habitant a été multiplié par plus de 15, ce qui a donné lieu à des rendements croissants qui ont fait passer l'extrême pauvreté de 95 % à 5 %.

Cependant, la présence de rendements croissants implique des structures concentrées, ce que nous appellerions un monopole. Comment se fait-il alors que quelque chose qui a généré tant de bien-être pour la théorie néoclassique soit un échec du marché ?

Les économistes néoclassiques sortent des sentiers battus. Lorsque le modèle échoue, il ne faut pas se fâcher contre la réalité mais plutôt contre un modèle et le changer. Le dilemme auquel est confronté le modèle néoclassique est qu’il affirme vouloir perfectionner le fonctionnement du marché en s’attaquant à ce qu’il considère comme des échecs. Mais ce faisant, ils ouvrent non seulement les portes au socialisme, mais vont aussi à l’encontre de la croissance économique.

Par exemple, réglementer les monopoles, détruire leurs profits et détruire les rendements croissants détruirait automatiquement la croissance économique.

Cependant, face à la démonstration théorique selon laquelle l'intervention de l'État est néfaste - et aux preuves empiriques de son échec ne pouvait en être autrement - la solution proposée par les collectivistes n'est pas une plus grande liberté mais plutôt une plus grande réglementation, ce qui crée une spirale descendante de réglementations jusqu'à ce que nous sommes tous plus pauvres et nos vies dépendent d’un bureaucrate assis dans un bureau luxueux.

Face à l’échec lamentable des modèles collectivistes et aux avancées indéniables du monde libre, les socialistes ont été contraints de modifier leur agenda : ils ont laissé derrière eux la lutte des classes basée sur le système économique et l’ont remplacée par d’autres prétendus conflits sociaux, tout aussi préjudiciables à l’économie. la vie et à la croissance économique.

La première de ces nouvelles batailles fut la lutte ridicule et contre nature entre l’homme et la femme. Le libertarisme prévoit déjà l’égalité des sexes. La pierre angulaire de notre credo est que tous les humains sont créés égaux et que nous jouissons tous des mêmes droits inaliénables accordés par le Créateur, notamment la vie, la liberté et la propriété.

Tout ce que le programme du féminisme radical a conduit à une plus grande intervention de l’État pour entraver le processus économique, en donnant des emplois à des bureaucrates qui n’ont rien apporté à la société. Citons par exemple les ministères de la Femme ou les organisations internationales qui se consacrent à la promotion de ce programme.

Un autre conflit présenté par les socialistes est celui des humains contre la nature, affirmant que nous, les êtres humains, nuisons à une planète qui devrait être protégée à tout prix, allant même jusqu'à prôner des mécanismes de contrôle de la population ou l'agenda de l'avortement.

Malheureusement, ces idées néfastes ont pris racine dans notre société. Les néo-marxistes ont réussi à récupérer le bon sens du monde occidental, et ils y sont parvenus en s’appropriant les médias, la culture, les universités mais aussi les organisations internationales.

Ce dernier cas est le plus grave, probablement parce qu’il s’agit d’institutions qui exercent une énorme influence sur les décisions politiques et économiques de leurs États membres.

Heureusement, nous sommes de plus en plus nombreux à oser faire entendre notre voix, car nous constatons que si nous ne luttons pas véritablement et résolument contre ces idées, le seul sort possible est que nous ayons des niveaux croissants de régulation étatique, de socialisme, la pauvreté et moins de liberté, et donc un niveau de vie moins bon.


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Claude Gélinas . Administrateur . Éditeur
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