Ken Pereira: l'UPAC et l'AMF peuvent-ils stopper les fournisseurs condamnés au criminel de "vaccins"?

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Ken Pereira a parlé d'une idée pour "casser l'obligation vaccinale", au Québec:


En gros, Ken Pereira explique que certaines des compagnies fournissant des "vaccins"-COVID-19, au Québec, ont déjà été accusées au criminel.

  • Pfizer, 2009, 2,3MM$ d'amende pour fraude et tromperie, ainsi que 1MM$ supplémentaire pour solder le volet civil, qui portait sur quatre médicaments: le Bextra, l'antipsychotique Geodon, l'antibiotique Zyvox et l'antiépileptique Lyrica.
  • Sanofi-Aventis, 95M$ pour régler une accusation de fraude, en 2009, en regard de la facturation
  • GlaxoSmithKlein (GSK), 3MM$, en 2011, fraude-marketing de certains médicaments de manière illégale, dont des antidépresseurs comme le Paxil, à des ENFANTS
  • AstraZeneca, 520M$, en 2010, pour fraude pour avoir illégalement visé des enfants, des personnes âgées, des anciens combattants et des détenus pour des utilisations de médicaments non-approuvés par la FDA.
  • Johnson & Johnson, 1,1MM$, en 2012 pour avoir camouflé, minimisé et dissimilé certains risques associés à son médicament anti-psychotique Risperdal
  • Merck, en 2011 avec l'horreur absolue du Vioxx (pour lequel ils ne se sont JAMAIS excusés, en passant), avec un règlement à hauteur de 950M$
  • Abbott, 1,5MM$ pour fraude, en 2012, après avoir plaidé coupable pour des crimes RÉPÉTITIFS

L'UPAC doit accuser ces compagnies criminelles et dissoudre tout ce qui se passe, en ce moment, en matière de mesure de distribution au public de "vaccins"-COVID-19, selon Ken Pereira qui affirme avoir parlé avec "des avocats" avant de parler de son idée.

Normalement, ces compagnies NE PEUVENT PAS AVOIR DE CONTRATS PUBLICS.

En ce moment, Pfizer, par exemple, ne peut pas être un fournisseur pour le gouvernement du Québec avec son "vaccin" BNT162b2 contre la COVID-19 alors c'est en ce sens que Ken Pereira veut forcer l'UPAC et l'AMF à faire leur travail de protection du public.


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Voici les informations pour aller de l'avant:


Il vous appartient de formuler votre propre plainte, dans vos propres mots en fournissant vos propres références puisque Ken Pereira n'a pas (à ma connaissance) fourni de canevas. Ceci dit, il fournit de nombreux renseignements utiles au moment de son vidéo.


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Ken Pereira suggère le livre "Remèdes mortels et crimes contre l'humanité" (2015) qui explique "comment l'industrie pharmaceutique a corrompu les services de santé", par Peter C. Gotzche et traduit par Fernand Turcotte, vers le français, en collaboration avec Pierre Biron.


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J'avoue que l'idée de demander à l'UPAC ou à l'Autorité d'intervenir est habile.

Retourner la machine contre elle-même, via une demande (ou un million de demandes) du public.

C'est à notre portée et ça vaut la peine de l'essayer.

Ceci dit, nous sommes encore en temps de gouverne sous forme de décrets sanitaires provinciaux et fédéraux qui pourraient venir empêcher les actions réglementaires à l'encontre des compagnies ayant des historiques de condamnations pour des activités criminelles.

Si ça devait fonctionner, comme l'avance Ken Pereira, Pfizer et Johnson & Johnson seraient légalement et immédiatement interdits d'obtenir des contrats public, comme c'est le cas pour la distribution de leurs "vaccins".

Toujours selon ce qu'explique Ken Pereira, il faudrait que l'UPAC ou l'AMF arrête tout contrat public avec ces fournisseurs ayant des antécédents criminels qui approvisionnent les gouvernements du Québec et du Canada et ce, jusqu'au moment de trouver une compagnie qui n'est pas accusée, au criminel.


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Évidemment, ces géants pluri-milliardaires peuvent créer des sociétés-écrans à l'infini.

Ça, c'est le premier grand problème.

Chaque nouvelle société-écran arrive dans l'oeil du public avec une image de sainteté même si elle ne servirait, dans cet exemple hypothétique, qu'à contourner des règles bureaucratiques pilotées par la classe politique du moment (soit la CAQ au provincial et les Libéraux, au fédéral, deux succursales des mondialistes onusiens de Genève, en Suisse).

Alors ça, c'est un problème que l'UPAC et l'AMF devraient vraisemblablement affronter. Et ça, c'est si et seulement si ils acceptent de protéger le public et de faire respecter les lois.

Mais ce n'est pas le seul angle qui pourrait poser problème...

Si jamais l'UPAC et l'AMF devaient réussir à stopper les États, ceux-ci, faute de pouvoir endetter le public en s'approvisionnant chez ces fournisseurs, pourraient décréter mille formes de coercitions pour forcer la main d'un grand nombre de personnes afin que ceux-ci paient, eux-mêmes, pour des "produits". De ce fait, les États s'élimineraient de l'actuelle géométrie d'approvisionnement.

Ce serait tordu, ruineux pour les gens et d'une grande hypocrisie mais il n'y a rien d'impossible, surtout pas pendant cette plandémie.

Ainsi, même si on met de la pression pour le respect des lois (et il faut le faire, dans la mesure où ça nous semble juste), il existe des stratégies que les corporations et les États pourraient considérer pour continuer leur manège... légalement.



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Ken Pereira a parlé d'une idée pour "casser l'obligation vaccinale", au Québec, dans cette vidéo:

https://odysee.com/@lestu-dio:d/02-KEN-AMF-UPAC:5

Ceci dit, il ne faut jamais perdre de vue que le gouvernement Legault décrète les directives en temps de ce qu'il qualifie de crise sanitaire pandémique (selon l'OMS) et du ce fait, il détient de nombreux pouvoirs, aussi bien législatifs, exécutifs (souvent en secret, en plus) que judiciaires, sans oublier l'achat opportuniste et soutenu (à nos frais) des "grands médias", principalement par le lucratif placement publicitaire.

Alors, bien que ce soit louable d'éviter de commercer avec des fournisseurs précédemment condamnés au criminel, comme l'amène Ken Pereira, cette initiative-citoyenne de dénonciation des géants-pharma précédemment condamnés au criminel pourrait-elle vraiment dissoudre les ententes commerciales actuelles d'approvisionnement du Québec et du Canada?

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Afin de s'y retrouver, j'ai documenté la sortie de Ken Pereira avec autant de détails que possible, ici:

viewtopic.php?t=1018

Mais compte tenu du contexte trouble dans lequel notre démocratie tente d'émerger, il nous faut agir, certes mais aussi, il faut bien comprendre l'absolu-pouvoir des décrétistes qui ne reculent devant rien pour conserver une gouverne à peu près totale sur nos dernières libertés.

Du coup, l'idée de Ken Pereira me semble bonne, en principe mais le contexte pourrait la neutraliser.

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Selon moi, cette initiative pourrait s'ajouter aux autres que tant de Québécois choisissent de mener mais ça ne devrait pas être la seule puisque si jamais ça fonctionne, ça pourrait prendre des mois ou des années (sans que l'agenda actuel ne soit perturbé) avant d'avoir une quelconque rétroaction "officielle" et si ça ne fonctionne pas, ça prendra aussi des mois ou des années avant qu'on sache que ça n'a pas fonctionné.

Et même si l'UPAC et l'AMF tentent de se présenter comme étant "à l'écoute du peuple", leur attention tend naturellement et inexorablement vers la conformité-stricte aux préférences des classes gouvernantes et dirigeantes.

Les dirigeants de l'UPAC et de l'AMF savent très exactement d'où viennent leurs précieuses nominations ainsi que leurs gros chèques de paie.

Ce serait bête que nous n'en tenions pas compte.

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Comme d'habitude, chacun fait ce qu'il veut, selon sa préférence.

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J'en parle parce que je vois passer des fleuves de messages comme quoi c'est (soudainement) LA solution, dans les messageries et selon moi, ce n'est qu'une idée qui a le mérite de se démarquer des autres.

Pas forcément "LA" solution.

Comme les alternatives manquent, des idées de cette nature --pleines de sens mais confrontées à un pouvoir politique qui défie la raison-- gagnent en importance mais il nous faut conserver une perspective aussi large que possible, à propos de ce qui a cours, contre nous tous.

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Ceci étant clarifié, bravo à Ken Pereira d'avoir eu l'idée de nous partager le fruit de sa réflexion, à ce sujet.




Source: Ma publication, dans Facebook




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Parmi les commentaires sous la vidéo de Ken Pereira, j'ai trouvé celui de "Média fantome du Québec" fort intéressant.

J'ai ajusté le texte et corrigé des typos pour en faciliter la lecture.

Les compagnies seront peut être trainées en justice, au criminel mais quand le gouvernement détient le législatif, l exécutif et le judiciaire, en plus de se payer les médias, il n'a rien à faire contre ces pourritures de politiciens. Les gens croient dur comme fer que car nous mettons en place un roi et sa cour une fois par 4 ans, alors, ils ont toute l'impunité que les seigneurs, les rois et les reines avaient, avant la démocratie.

Il n'y a que 3 pays sur la planète à avoir un système démocratique aussi à chier et aussi peu représentatif...

Un gouvernement pourrait être majoritaire avec 37% des votes, même si seulement 10% de la population voterait

Et pour les arguments de Ken Pereira, ils sont en état d urgence donc ils peuvent contourner toutes les lois en donnant des contrats sans appels d'offre et avec qui ils le veulent.

Ils diront que de toute façon il n'y avait pas d'autres compagnies pour fournir ces foutus pseudo vaccins. Et des juges qui auront été placés par ces politiciens donneront raison au gouvernement.

Mais c'est une bonne approche...

Mais essayez de trouver une institutions ou des avocats prêts à actionner le gouvernement...

Des commissions d'enquête publiques servent justement à sauver le cul des politiciens car ils choisissent, eux-mêmes, les juges qui feront l'enquête publique et ça ne donnera rien... et ça durera pendant des années. Assez pour que ces gens aient le temps de cacher toutes les preuves et payer les gens impliqués, si ce n'est pas carrément de les faires disparaître.

Qui plus est, il y avait aussi ce commentaire de "s.robidas":

Ces compagnies n'ont pas été accusées au Canada, alors la justice ne fera rien!

Il y a bien eu un recourt collectif engagé au Canada contre ces compagnies mais il a été refusé par la Cour supérieure.

Ces médicament, le Paxil, le Lyrica, le Mediator, etc. sont toujours prescrits, au Québec...



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Ma petite enquête...

Pour faire suite à l'idée de Ken Perreira de dénoncer Pfizer et les autres fabricants de vaccins qui ont été condamnés au criminel et qui, pourtant, fournissent des "vaccins" au gouvernement du Canada qui les achemine ensuite aux soins du gouvernement du Québec, j'ai validé les démarches qu'il suggérait et comme vous allez le lire, ci-après, ça ne fonctionnerait pas.


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D'abord, parlons de l'UPAC.

Il faut savoir que l'UPAC est un corps policier, en soi et c'est Frédérick Gaudreau qui agit à titre de commissaire. Mathieu Galarneau, au service des communications de l'UPAC, a pu me confirmer que M. Gaudreau est un ancien policier qui a précédemment travaillé aux enquêtes de l'AMF dont le mandat est de lutter contre la corruption, au Québec. Donc, il est familier avec les organisations criminelles, dans le domaine pharmaceutique ou autre.

Mais c'est justement là, sur la question du territoire policé par l'UPAC, qu'il faut retenir que les approvisionnements, au fédéral, ce n'est généralement presque jamais le bon corps policier à prévenir, en premier.

Rappelons que les "vaccins" de Pfizer sont achetés par le gouvernement fédéral alors s'il y a un corps policier à contacter, ce serait la GRC (et non l'UPAC).

Plus précisément, l'achat de vaccins contre la COVID-19 est fait par Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) collabore avec l'Agence de la santé publique du Canada (ASPC), Santé Canada et Innovation, Sciences et Développement économique Canada (DEC) pour sélectionner et acquérir les vaccins et les fournitures connexes.


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Ensuite, l'AMF.

Là non-plus ce n'est pas la bonne ressource chez qui déposer une plainte.

Même si la Commission Charbonneau (2015) qui s'écrit, au long, la "Commission d'enquête sur l'octroi et la gestion des contrats publics dans l'industrie de la construction, de 2015" a engendré des mesures plus sévères à l'Autorité des marchés financiers (AMF) mais depuis environ 2 ans, c'est une toute nouvelle organisation appelée l'Autorité des marchés publics (AMP) qui s'occupe des "marchés publics", incluant les fournisseurs potentiellement non-conformes qui pourraient y sévir.

En échangeant avec l'AMP, j'ai appris qu'un fournisseur a besoin d'une "autorisation de contacter" pour que celui-ci puisse offrir ses services dans un "marché public" (comme au gouvernement du Québec, via le SEAO), à partir des niveaux suivants:

  • 1M$ et plus, pour offrir des services; et
  • 5M$ et plus, pour offrir des travaux de construction.

Ce qui est très intéressant, ici, c'est que pour l'instant, cette pièce d'autorisation de contacter n'est pas requise pour les fournitures (produits).

Si vous voulez consulter la loi, elle est ici:


Alors, même si Pfizer vendait des "vaccins" au gouvernement du Québec, l'AMP ne pourrait même pas décider ou non d'autoriser un fournisseur à contacter le gouvernement parce qu'il n'y a pas de disposition pour les fournitures.

Incroyable, non?

Il se pourrait que la loi soit ajustée, au fil du temps mais là, elle ne l'est pas.

C'est à se demander si les fournitures ont été "oubliées" par exprès. Si c'est le cas, ça permettrait de passer outre la "police des marchés publics" en vendant des "fournitures" (comme un logiciel qui comprend de la consultation au lieu de vendre la consultation comme un "service" de plus d'1 million qui, lui, serait régi).


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Si l'UPAC, l'AMF et l'AMP ne sont pas les bons "policiers" à qui porter plainte, à propos de Pfizer qui vend au gouvernement fédéral, alors, vers qui se tourner?

Je me suis tourné vers le fédéral.

Il faut oublier le provincial car Pfizer fait des affaires avec le gouvernement fédéral de Justin Trudeau, pas avec le Québec de François Legault.

C'est à Achats et ventes de "Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC)" que je me suis tourné.

Là, j'ai appris que c'est dans les clauses de biens ou de services où la divulgation est obligatoire à savoir si le fournisseur a été impliqué dans un crime, de quelque manière que ce soit.

Concrètement, le fournisseur doit fournir une attestation signée pour confirmer, ou non, qu'il ait été impliqué dans une ou plusieurs fraudes, avec les détails, si utiles.

Il faut savoir qu'au début, cette attestation était réservée à la construction mais ensuite, ça s'est élargi à tous les autres domaines, pour toutes les soumissions (aujourd'hui).

Mais ce n'est pas à SPAC qu'il faut parler.

Selon ce que j'ai appris, ce serait avec une unité qui porte le nom de "Integrity" (soit l'intégrité) qui a les coordonnées suivantes:


Je n'ai pas encore réussi à parler à quelqu'un de cette unité mais c'est là qu'une appréciation aurait lieu concernant un fournisseur ayant des antécédents criminels qui voudrait vendre, au fédéral.

Très hâte de leur parler, donc.


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Il y a cependant 1 chose où Ken Perreira avait raison et c'est le passé criminel de Pfizer.

Voici une liste exhaustive de tous les crimes qu'ils ont commis et qui ont fait l'objet de condamnations au criminel.


Et pourtant, regardez le lucratif contrat que Pfizer a eu, avec le fédéral. Des milliards!

Cette longue liste de condamnations criminelles contre Pfizer devrait être amplement suffisante pour empêcher ce fournisseur d'approvisionner le gouvernement du Canada mais voilà, la façon de dénoncer ce triste état des lieux semble difficile à identifier.

Mon travail à cet égard se poursuit...




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Je vous copie ici le courriel de réponse que j'ai reçu de l'Intégrité, à Ottawa...

Bonjour M. Gélinas,

Merci de nous avoir partager.  Le gouvernement du Canada a pour objectif de faire affaire avec des fournisseurs dont le comportement est conforme à l'éthique au Canada et à l'étranger. Le régime d'intégrité à l'échelle du gouvernement permet d’atteindre cet objectif et il favorise la mise en place de pratiques commerciales éthiques, assure une application régulière de la loi pour les fournisseurs et maintient la confiance du public à l'égard du processus d'approvisionnement.

Le régime d’intégrité détermine si un fournisseur est admissible ou non à faire affaire avec le gouvernement. Certaines infractions entraînent une inadmissibilité automatique, alors que d'autres nécessitent un examen au cas par cas. Généralement, il s'applique aux approvisionnements et aux transactions immobilières de plus de 10 000 $.

En ce qui concerne Pfizer, des vérifications ont été faites et le fournisseur n’est pas inadmissible en vertu de la Politique d’inadmissibilité et de suspension.


General Inquiries for the Integrity Regime / Demandes de renseignements généraux sur le Régime d’intégrité Departmental Oversight Branch / Direction générale de la surveillance ministérielle Public Services and Procurement Canada / Services publics et Approvisionnement Canada

1 844 705 2084

[email protected]

À propos de la fameuse "Politique d'inadmissibilité et de suspension" que peu de Canadiens connaissent, voici comment le gouvernement du Canada la présente:

La politique d’inadmissibilité et de suspension fait partie intégrante du Régime d’intégrité du gouvernement du Canada.

Il s’agit de la politique actuellement en vigueur. À la suite de la rétroaction de clients et d’institutions fédérales participantes, nous avons simplifié la politique ainsi que ses dispositions. Les clauses renvoient maintenant à la politique actuellement en vigueur dans les documents d’invitation à soumissionner, les contrats subséquents et les accords immobiliers.

Notamment, la politique établit:
  • lorsqu’un fournisseur peut être déclaré inadmissible ou suspendu l’empêchant ainsi d’obtenir un contrat ou un accord immobilier fédéral;
  • la durée des périodes d’inadmissibilité et de suspension;
  • la raison justifiant la possibilité d’invoquer une exception d’intérêt public;
  • le fonctionnement d’une entente administrative;
  • comment Services publics et Approvisionnement Canada peut déterminer l’inadmissibilité et la suspension.

Autrement dit, personne n'a accès (à ma connaissance) à l'information concernant le travail effectué pour la vérification de Pfizer mais ce que j'apprends, parce que je l'ai demandé et aussi parce que je constate, via les annonces destinées au public, que le géant étranger du secteur pharmaceutique est "admissible" pour agir à titre de fournisseur du gouvernement du Canada.

Il s'agit peut-être d'un processus sérieux et vérifié mais force est d'admettre que Pfizer a bel et bien été condamné au criminel à de nombreuses reprises et il est surprenant qu'ils aient pu être considérés admissibles.

Alors on peut imaginer qu'il y a des dispositions qui permettent à une compagnie condamnée au criminel d'agir à titre de fournisseur du Canada sans être embêtée.

Comme dans le cas spécifique de Pfizer.



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Ma petite enquête à propos de l'intégrité des fournisseurs publics, au Canada, incluant Pfizer


C'est le lundi, 20 décembre 2021 que j'ai conduit ma petite enquête à propos de l'idée de Ken Perreira de dénoncer Pfizer et d'autres fournisseurs de produits pharmaceutiques en raison de leurs condamnations criminelles, au Canada et à l'étranger.

viewtopic.php?p=1615#p1615

J'y ai appris qu'il n'était pas possible de dénoncer efficacement à l'UPAC ou à l'AMF (ou même à l'AMP) un fournisseur comme Pfizer qui fait des affaires avec le gouvernement fédéral.

En fait, en creusant, j'ai appris que l'admissibilité des fournisseurs auprès du gouvernement du Canada avait lieu via le "Régime d'intégrité du gouvernement du Canada".

Ce matin, j'ai reçu leur réponse à mon courriel et je vous la partage, au complet, ici:

viewtopic.php?p=1631#p1631

On y apprend qu'en ce qui concerne Pfizer, des vérifications ont été faites, selon Mélissa Caron de l'Intégrité et le fournisseur n’est pas inadmissible en vertu de la Politique d’inadmissibilité et de suspension.

Du coup, j'ai reçu une confirmation écrite que Pfizer pouvait faire des affaires avec le gouvernement du Canada, sans difficulté et ce, malgré ses condamnations criminelles qui sont pourtant connues publiquement.

J'ai fait la demande du rapport de vérification qui a mené à l'admissibilité de Pfizer mais je ne sais pas si j'en recevrai éventuellement une copie.

Mais bon, aujourd'hui, j'ai surtout le goût de vous souhaiter un très joyeux Noël!




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