Suite à ce déluge de wokisme resettiste (un nouveau mot qui aurait tout aussi bien pu se dire "réinitialisme"), je ne dois certainement pas être le seul à vouloir me rappeler de tout ce que Joe Biden a dit, récemment.
Par exemple, considérez cet extrait de son discours de l'état de l'Union du 1er mars 2022:
« Profitons de ce moment pour réinitialiser », a-t-il déclaré dans le discours d'une heure. « Alors arrêtez de regarder le COVID comme ligne de démarcation partisane. Voyez-le pour ce que c'est: une maladie affreuse de Dieu. Arrêtons de se voir comme des ennemis. Commençons à se voir les uns les autres pour ce que nous sommes: des camarades Américains.
Oui, il a dit ça.
Lorsque Joe Biden dit "Let's use this moment to reset", on comprend qu'il veut qu'on réinitialise notre perception d'une ligne imaginaire qui nous divise sur la base de notre statut vaccinal mais en même temps, le clin d'oeil au "Great Reset" de Klaus Schwab, du Forum économique mondial (FEM) de Davos, en Suisse, est évident.
Comme si chaque pilier de l'idéologie mondialiste devait être planté, aussi souvent que possible, aussi bien pour banaliser le terme afin de le normaliser que pour motiver les troupes mondialistes qui reconnaissent les mots qu'ils recherchent.
Une expression appréciée par les initiés, sur plusieurs degrés mais également dénoncée, comme dans ce texte d'opinion, pour les autres interprétations possibles.
Ainsi, Joe Biden veut tourner la page sur la "maladie affreuse de Dieu".
Encore un proverbial coup dans les côtes à Dieu, pour mieux exonérer toute responsabilité humaine. La sienne autant que celle des "acteurs" de la "crise sanitaire pandémique mondiale" (selon l'OMS). C'est habile mais ça trahit, une fois de plus, l'idéologie contre Dieu des troupes bidenistes.
Alors que le vent tourne contre les injectivistes --incluant dans le camp des consentistes qui se sentent de plus en plus trahis-- Joe Biden invite à une sorte d'unification. Une réconciliation, pour ainsi dire. Question de tenter de décourager les enquêtes puisque le président demande de passer à autre chose, pour ainsi dire.
Sauf que ce n'est pas si simple.
Les Américains ont une excellente mémoire.
Le peuple américain sait que les 2 dernières années ont été inutilement pénibles et ont servi de prélude à l'imposition d'une société sous surveillance, sous des faux-prétextes sanitaires.
C'est donc un crime perpétré pour en commettre un autre, encore pire.
De la COVID au contrôle social pour en arriver à la tyrannie climatique où vivre deviendra un champ de mines politiques, légales et administrativo-technocratiques.
Pas surprenant que Joe Biden tente d'unir les Américains... il ne tente une unification sur le statut vaccinal pour mieux les re-diviser sur une variété d'autres sujets polarisants. Comme l'Ukraine. Ou l'OTAN. Ou l'inflation.
En fait, n'importe quoi pour éviter de repenser aux nouvelles suivantes pour lesquelles vous pouvez voir les vignettes, plus bas.
- ABC News: Biden grappling with 'pandemic of the unvaccinated' (17 juillet 2021)
- CNBC: Biden blames delta variant, unvaccinated people for weaker-than-expected jobs report (3 septembre 2021)
- New York Post: Biden: Unvaxxed will ‘overwhelm’ hospitals in ‘winter of illness and death’ (16 décembre 2021)
- MassLive: President Joe Biden raises concern as COVID-19 cases hit an all-time high: ‘There’s no excuse for anyone being unvaccinated’ (5 janvier 2022)
Avouez que le contraste est MAJEUR entre ce qu'a dit Joe Biden et ce qu'il dit dans son état. de l'Union, hier.
C'est à chacun de nous de savoir lire entre les lignes.
Le narratif change mais ça n'enlève en rien les limitations à nos libertés des 2 dernières années.
Il revient à chacun de nous de prendre acte de l'air du temps et en ce moment, la liberté en prend pour son rhume... ou sa grippe... ou son COVID... ou son Omicron mais une chose demeure, le Parti démocrate américain-mondialiste travaille à migrer les Américains qui les écoutent encore de l'ancien paradigme divisionnaire au nouveau.
Dernier petit point, la photo du discours de l'Union que je vous ai ajouté, au moment où Joe Biden tousse et qu'il est flanqué, derrière lui, du duo Harris-Pelosi.
Ça en dit long sur le marais qui n'a pas été nettoyé, à Washington DC.
Ce marais présidentiel alimente le marais idéologico-wokisto-injectiviste alors ce serait important de voir la situation pour ce qu'elle est et non pour ce que Joe Biden nous demande de la voir, selon ses préférences.
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