Censure et répression des scientifiques et médecins hétérodoxes durant la crise sanitaire

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cgelinas
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Le 28 novembre 2022, Laurent Mucchielli a publié un article intitulé "Censure et répression des scientifiques et médecins hétérodoxes durant la crise sanitaire".

Ce texte constitue la traduction de la plus grande partie de l’article paru dans la revue de sociologie des sciences Minerva le 1er novembre 2022 sous le titre "Censorship and Suppression of Covid‑19 Heterodoxy: Tactics and Counter‑Tactics"


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La Covid-19 a donné lieu à de nombreuses controverses.

Pour contrer la menace que représentaient les médecins et les scientifiques contestant la position des autorités sanitaires gouvernementales et intergouvernementales, des partisans de l’orthodoxie ont entrepris de les censurer et de les réprimer.

Les résultats montrent le rôle central joué par les organisations médiatiques, et en particulier par les entreprises de technologie de l’information.

En lieu et place d’une discussion ouverte et équitable, elles ont porté atteinte à la réputation et à la carrière des médecins et des scientifiques dissidents.

Et ceci a eu des implications délétères et de grande portée pour la médecine, la science et la santé publique.


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Voici un extrait...

La censure d’opinions et de points de vue opposés ou alternatifs peut être préjudiciable au public (Elisha et al. 2022), en particulier lors de situations de crise et d’incertitude telles que les épidémies, car elle peut conduire à ignorer des points de vue, des informations et des preuves scientifiques importants.

En outre, le déni ou la réduction au silence des opinions contraires peut susciter la méfiance du public (Gesser-Edelsburg et ShirRaz 2016 ; Wynne 2001).

Des études ont indiqué que dans des situations de risque, en particulier de risque impliquant une incertitude, le public préfère une transparence totale de l’information, y compris des points de vue différents, et que le fait de la fournir ne soulève pas de réactions négatives en termes de comportement, mais contribue plutôt à réduire les sentiments négatifs et à accroître le respect du public pour l’agence d’évaluation des risques (De Vocht et al. 2014 ; Lofstedt 2006 ; Slovic 1994).

Comme le prévient Wynne (2001), les tentatives de la science institutionnelle d’exagérer son contrôle intellectuel et d’utiliser les connaissances pour justifier les engagements politiques, tout en ignorant ses limites, ne font qu’aliéner le public et accroître la méfiance.


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Claude Gélinas . Administrateur . Éditeur
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