Avez-vous vu l'annonce importante des Libéraux de Trudeau la semaine dernière?
Je ne serais pas surpris que vous l’ayez manquée. Elle n'a pas reçu beaucoup de couverture médiatique dans les médias traditionnels, et la prétendue opposition officielle fait tout ce qu'elle peut pour l'ignorer.
Le nouveau ministre de l'Immigration de Trudeau, Marc Miller, a annoncé que le gouvernement allait « plafonner » les niveaux d'immigration à 500 000 par année en 2025 et au-delà.
Je trouve son choix de mots ironique. Ils prévoient un « plafonnement » du rythme auquel ils détruisent la société canadienne.
Depuis son élection en 2015, Trudeau maintient un engagement idéologique envers une immigration de masse, quel que soit l'impact sur notre société et notre économie.
À l'exception d'une courte pause pendant les années covid, les libéraux de Trudeau ont régulièrement augmenté les seuils d'immigration du Canada année après année.
Le pays devrait accueillir plus de 450 000 nouveaux immigrants cette année, avec un objectif de 485 000 en 2024 et enfin 500 000 en 2025.
En 2025, nous aurons doublé les seuils d'immigration du gouvernement précédent. Un changement choquant en une décennie.
Et ce chiffre de 500 000 n'est que la partie émergée de l'iceberg! Ce ne sont que les nouveaux résidents permanents que le Canada acceptera.
En tenant compte des changements dans la réglementation concernant les
étudiants étrangers et les
travailleurs étrangers temporaires, ainsi que d'une position plus laxiste à l'égard des
réfugiés, le Canada a en fait accepté environ UN MILLION de nouveaux arrivants l’an dernier.
La politique d'immigration de masse de Trudeau est une expérience sociale radicale, dangereuse et sans précédent.
Un million de personnes représentent une augmentation de 2,5 % de la population totale du Canada chaque année. Cela équivaut à la population ENTIÈRE de provinces comme la Nouvelle-Écosse ou la Saskatchewan.
La démographie, la structure sociale de notre pays, changent sous nos yeux. Je suis sûr que vous l’avez aussi remarqué, c'est impossible à ignorer.
Et ce ne sont plus seulement les grandes villes, Toronto, Montréal et Vancouver. De plus en plus, ces nouveaux arrivants débordent dans les petites villes.
Lors de ma campagne lors de l'élection partielle dans le sud du Manitoba plus tôt cette année, j'ai été choqué de voir l'impact de l'immigration de masse sur des petites villes comme Winkler et Morden.
De plus en plus, je ne reconnais plus mon pays.
Notre société n'a tout simplement pas la capacité de s'adapter à ce type de changement démographique radical.
Et l'argument selon lequel l'immigration est nécessaire pour soutenir notre économie n'est rien de plus que de la manipulation éhontée de la part de nos élites.
Des élites économiques qui profitent de l’embauche d’immigrants à bas salaires et de la stagnation des salaires de l’ensemble des Canadiens.
Des élites politiques qui utilisent l'immigration de masse pour
gagner des blocs de votes ethniques.
L'immigration de masse accuse un bilan négatif pour notre société et notre économie.
Nous perdons notre pays devant nos yeux, et la plupart des Canadiens sont trop démoralisés pour se lever et lutter.
Ils ne veulent pas être traités de racistes et mis au ban. Ils sont tellement enclins aux mensonges de nos élites qu'ils rejettent ce qu'ils voient devant eux.
Je refuse d'accepter le statu quo de l'immigration de masse qui détruit rapidement notre pays.
Ensemble, nous pouvons sauver ce pays de l'immigration de masse.
Source: L'infolettre de
Maxime Bernier du Parti populaire du Canada (
PPC)
-- -- --
