Ce sujet a beau sembler ciblé pour la seule question des "thérapies de conversion" mais ça va bien plus loin.
Il s'agit d'affaiblir de manière importante les vecteur d'aide naturelle que peut recevoir un enfant qui tente de se définir au beau milieu d'un assaut idéologique mondialiste woke. Ainsi, à terme, une fois ce projet de loi adopté (celui-ci n'est pas encore passé au Sénat), les proches, les familles et les cercles sociaux se retrouvent potentiellement affublés de crimes pour avoir tenté d'aider un enfant, par exemple.
C'est-là un autre exemple de la wokitude hautement toxique qui est avancée par les Libéraux de Justin Trudeau.
Notons que c’est la 3e fois que le gouvernement libéral présente ce projet de loi. Les 2 fois précédentes, il est mort au feuilleton, d'abord en prorogeant une session, puis en déclenchant des élections. À chaque fois, les Conservateurs ont tenté d’arrêter le processus par des tactiques d’obstruction mais là, ils se couchent de tout leur long... la honte, totale.
Erin O'Toole se comporte en mondialiste-de-service, exactement comme Justin Trudeau.
Cette semaine, la Chambre des communes a adopté à l'unanimité un projet de loi interdisant les thérapies de conversion.
- Interdire les thérapies de conversion au Canada
- Modifications proposées au Code criminel du Canada
- Secrétariat LGBTQ2
Je suis d'accord avec certaines parties. Personne ne devrait être obligé de suivre une thérapie pour changer sa sexualité.
Les gais, les lesbiennes et les personnes trans doivent être respectés et jouir des mêmes droits que tous les autres Canadiens.
Toutefois, ce projet de loi a le défaut majeur de rendre beaucoup plus difficile d'aider les enfants souffrant de dysphorie de genre.
Aujourd'hui, dans certaines écoles canadiennes, on enseigne aux garçons et aux filles qu'ils ne sont peut-être pas vraiment des garçons et des filles.
Et quand ils sont confus concernant leur identité de genre, au lieu de les aider à accepter leur corps et leur genre, ils sont encouragés par une industrie trans de psychologues et de chirurgiens à entreprendre une « transition ».
On leur proposera ensuite des hormones et des interventions chirurgicales.
Beaucoup d'entre eux le regrettent plus tard. Sans cela, la plupart seraient devenus des adultes hétérosexuels, gais ou lesbiennes en bonne santé.
Je trouve absolument horrible qu’on ne protège pas nos enfants d'un lobby trans radical qui encourage et exploite la confusion des genres.
Le counseling thérapeutique devrait être la première option pour les enfants. Et non détruire leur corps.
Lorsqu'une version précédente de ce projet de loi a été débattue avant les élections, 62 députés conservateurs ont voté contre.
Cette fois, ils ont tous voté pour. Tous.
Le Parti conservateur s'aligne maintenant avec l'extrême-gauche woke, les libéraux et le NPD sur cette question.
C'est un rappel qu'il n'existe AUCUNE opposition digne de ce nom, au Parlement d'Ottawa.
Ce projet de loi induit d'énormes dangers à l'encontre des enfants et ceux-ci ont pour effet de miner la souveraineté des familles sur leurs valeurs individuelles et communes, les soumettant à la wokitude enseignée en société et dans les écoles.
Les Libéraux fédéraux peuvent ainsi compter sur des "députés de prétendue opposition" pour faire criminaliser ceux qui tentent d'aider un enfant à s'accepter tel qu'il est et non de tomber victime de la wokitude qui le pousse presque toujours à se définir au travers du filtre woke qui déshumanise et soumet au lieu d'humaniser et de libérer.
Les mondialistes poussent très fort pour ce genre de criminalisation de l'aide familiale et sociétale qui se veut authentiquement aidante pour l'enfant "confus" afin de les pousser dans les griffes des réseaux woke où ils se retrouvent en proie à des idéologies qui pourraient ne pas avoir leur meilleur intérêt à coeur.
Alors sur ce point, je suis d'accord avec Maxime Bernier.
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